Calle 54

Fernando Trueba écrit, avec ce long métrage, une ode généreuse à sa passion pour le jazz latino. Une passion ancienne, qui conditionne le quotidien du réalisateur depuis vingt ans. A travers une mosaïque de douze créations musicales filmées au Sony Music Studio à New York, Trueba mélange les couleurs, les rythmes et les styles. En introduction à chaque séquence, il nous raconte avec sa voix et ses images l’univers de ses protagonistes ; la pensée onirique de Gato Barbieri ; la fresque murale commentée par Tito Puente, qui rassemble dans un même orchestre imaginaire les héros du jazz latino, le rendez-vous hebdomadaire de Chico O’Farrill au Birdland de N.Y. ; l’échange de regards, pudiques et bouleversants, entre Cubain Chuco Valdes et son père Bebo, exilé à Stockholm.